Trump est devenu sa caricature, un capitaire Matamore ‘’Bravache devant les amis, lâche devant l’ennemi’’. Comme l'illustre son refus d'un deuxieme debat avec Kamala Harris pour ne citer que cet épisode de la campagne.

A unique opportunity arose for the grand reporter, Brigitte Adès, to conduct an in-depth interview with the great American painter, Jim Dine whose recent paintings and sculptures will be on show at the Palazzo Rocca Contarini Corfú in Venice from 17th April to end of July 2024. M. Dine (88) gives us insight on his creative process and his state of mind as one of the most respected artist of the pop movement, still alive today, even though he doesn't feel he belongs fully to this movement.

In this essay, we salute the visionary spirit of the drafters of the 14th Amendment, which now gives the Supreme Court the power to solve the incredible problem posed by the insurrection of January 6, 2021. Whether described as an insurrection or a rebellion, the event that culminated in the assault on the Capitol bears many similarities to the three coups d'états that marked France in the years leading up to the drafting of this amendment. We will show that the drafters of this amendment knew in detail the circumstances of the events in France, because they drafted these amendments as close as possible to the realities of a successful coup, and how useful their work is, just a few days before the Supreme Court's decision, whatever its verdict. The scenarios: either in the spirit of the 1787 Constitution and according to the tradition of exegesis "originalism or textualism" in English, a method that this Court has always favored up to now, which is to respect the will of those who wrote the texts of law without worrying about the interpretations that may arise from the current context. Or it will appear to be perjuring itself and lose all credibility, disavowing the will of the founding fathers and acting contra legem by claiming that, since candidate Trump did not succeed in his insurrection, it was not one. But this second scenario would be a great disappointment not only for a large proportion of Americans who believe in their institutions, but also for international opinion. This decision will indicate whether in these troubled times, when populism and illiberalism threaten many democracies around the world, the United States has the rigor and intention to stay the course and show the way as it has so often done in the past.

Dans cet essai, nous saluons l’esprit visionnaire des rédacteurs du 14e amendement qui donnent la possibilité à la Cour suprême de résoudre l’incroyable problème posé par l’insurrection du 6 janvier 2021. Qu’il soit qualifié d’insurrection ou de rébellion, cet événement qui a abouti à l’assaut du Capitole ressemble en de nombreux points aux trois coups d’Etats qui ont marqué la France dans les années qui ont précédé la rédaction de cet amendement. Nous montrerons que les rédacteurs de cet amendement connaissaient en détails les circonstances des événements en France car ils ont rédigé ces amendements au plus près des réalités d’un coup d’Etat réussi et à quel point leur travail est utile, à quelques jours de la décision de la Cour Suprême, quel que soit son verdict. Les scenarios : ou bien dans l’esprit de la Constitution de 1787 et selon la tradition de l’exégèse « originalisme ou textualisme » en anglais, méthode que cette Cour a jusqu'à présent toujours privilégié qui est de respecter la volonté de ceux qui ont écrit les textes de loi sans se préoccuper des interprétations qui peuvent surgir du contexte actuel. Ou elle aura l’air de se parjurer et perdra toute crédibilité désavouant la volonté des pères fondateurs et agira contra legem en prétendant que le candidat Trump n’ayant pas réussi son insurrection, ce n’en était pas une. Mais ce deuxième cas de figure, serait une grande déception non seulement pour une grande partie des Américains qui croient en leurs institutions, mais pour pour l’opinion internationale. Le Monde a les yeux rive sur cette décision qui indiquera si en ces temps troublés où le populisme et l’illibéralisme menacent nombre de démocraties de par le monde, les Etats Unis ont la rigueur et l’intention de maintenir le cap et montrer le droit chemin. C’est sans aucun doute leur devoir.

L’actuel projet de démantèlement de l’Institut de Radio-protection et de Sûreté Nucléaire ( IRSN) pose un problème majeur de sécurité nucléaire civile. En effet le rôle de l’IRSN qui centralise et regroupe l’ensemble des données concernant l’activité nucléaire civile est capital pour maîtriser cette industrie hautement dangereuse. Si le gouvernement cherche à diminuer les exigences de la sûreté nucléaire pour favoriser la construction la plus rapide possible des EPR programmés, c'est un des calculs les plus dangereux pour notre pays de ces dernières années.

Théoriquement la Russie a deux options pour vaincre : Une mobilisation générale pour submerger l’adversaire, mais le pouvoir ne veut pas s’y risquer ; le souvenir du simple engagement du contingent en Afghanistan est trop lourd. Ou alors l’arme nucléaire, mais une foule de raisons s’y opposent. La plus évidente est technique. Les vents dominants d’Ouest infligeraient à la Russie des retombées radioactives catastrophiques, et leur inversion périodique, les ‘’retours d’Est ‘’feraient de même pour des territoires de l’OTAN. De plus, quand bien même elles seraient utilisées, les armes tactiques ne pourraient influer sur l'issue de la guerre car l'armée ukrainienne, bien organisée, est suffisamment déployée pour ne pas être anéantie en cas d'attaque nucleaire tactique. La propagande russe, dans cette impasse se paye de mots. Putin parle de l’atome, et annonce que ‘’les choses sérieuses n’ont pas encore commencé’’. Et l’on recourt à des expédients, en cherchant des volontaires, de préférence dans les parties les plus déshéritées du pays, ou en annonçant une mobilisation partielle de 300 000 hommes qui suscite déjà des tollés et qui n'est pas une menace sérieuse contre l'Ukraine car les 'mobilisés' ne seront pas très motivés pour se battre efficacement.

Les élections législatives se sont jouées sur le terrain économique et social, avec le retour de l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat. Pourtant, alors qu’ils auraient dû ouvrir un boulevard à la Gauche, ces thèmes ne lui ont profité que très modestement. Et c’est le R. N. qui a bénéficié le plus de ces élections parlementaires et il nous semble utile ici de revenir sur les raisons de cette entrée fracassante des députés d’extrême droite a l’Assemblée nationale. Car ces élections ont des conséquences pernicieuses à long terme qui méritent toute notre vigilance

In this insightful book, Thomas Piketti retraces the history of inequality, and very convincingly shows that progress towards a greater distribution of wealth in Western countries has been constant in the past 200 years. On the whole, ‘A Brief History of Equality’ is worth the read, if only because it convincingly shows that the current trend towards a general impoverishment on one side and the indecent wealth accumulation on the other needs to be addressed and rectified. The book works as a reminder of the risks linked to the rise of discontent world wide stemming from growing inequalities. Indeed a disappearing middle class in the past forty yearsnd increased questions of food security can only worsen the problem.

De nos jours, les populistes ‘’illibéraux’’ de Poutine à Viktor Orban, en passant par le polonais Kakjinsky, ont mis au point une technique bien rodée pour en finir avec la démocratie et si possible avec l’Union Européenne porteuse de ses valeurs. Marine le Pen fait partie de ce clan car derrière l’opportunisme ponctuel de son programme, elle n’a pas abandonné ses fondamentaux idéologiques.

Convinced that fiction says more about reality than long treatises, Brigitte Adès staged in this novel, the tormented friendship between Farhad and Reza, two exiles Iranians who confront each other on the question of faith.

Après le succès de Body and Soul, l’Opéra Garnier continue de s’ancrer dans notre époque en présentant deux compositions aussi fortes qu’inattendues d’Hofesh Shechter qui signe à la fois chorégraphie et musique.

À l'heure où la Cour Pénale Internationale entame une enquête sur les crimes de guerre en Ukraine, Brigite Adès, grand reporter et Jean Dubois specialiste de droit international soulignent que la protection des civils et le droit des gens dans la guerre sont des principes inalienables partagés par les opinions publique de chaque camps.

Réviser l’article 16 de notre Constitution, une urgence démocratique L'article 16 conçu pour donner au gouvernement tous les pouvoirs en cas de crise est dangereux à l'approche des élections. Et si un tel article avait été inscrit dans la Constitution américaine, le Président Trump aurait pu l’invoquer pour rester au pouvoir après les émeutes du Capitole, sans que la Cour suprême qui n’aurait pu rendre qu’un avis, puisse l’en empêcher.

Les démocraties, par leur simple existence sont un problème pour les tyrannies. Le « mauvais exemple » de Hong Kong, plus encore peut-être que celui de Taiwan est catastrophique pour Pékin, comme son gouvernement l’a compris depuis longtemps. Il en va de même pour Moscou et l’UE. Ces peuples voient en effet juste de l’autre côté d’une frontière leurs homologues, si proches d’eux par la culture, et si loin par le sort qui leur est fait. une partie de la solution est de faire comprendre l’inanité du discours populiste et nationaliste quand il condamne le «droit de l’hommisme», et prône xénophobie et isolationnisme.

Écrit le jour où le vote du Brexit a eu lieu, le 24 juin 2016, cet article est plus que jamais d'actualité et il est donc remis en première place sur ce site, puisque Brigitte Adès y avait écrit que le Brexit déclenchait le démantèlement du Royaume Uni.

« Une démocratie se fragilise quand les riches essayent d'imposer un excès d'inégalité ou bien les pauvres, un excès d'égalité », écrivait déjà Aristote. Pour résoudre la crise que nous traversons en France, il importe de bien poser le problème, sur les deux plans indissociables de l’économie et la politique fiscale.

Interviewé en 2011, par Brigitte Adès pendant l'été à Harvard.